F-O Loigon répond au cri du cœur de Grégory Charles sur l’éducation

Dimanche matin. Comme plusieurs, j’ai pris le temps de lire les nouvelles.
Et comme probablement la majorité des profs, j’ai dû ramasser mes deux bras qui sont tombés par terre après la lecture du cri du cœur de Grégory Charles, le tout accompagné de quelques jurons.
Ne me méprenez pas, Grégory Charles a le droit à son opinion et je salue son implication dans le réseau de l’éducation. Mon problème, c’est la déconnexion totale qui se dégage de ses propos, à qui on donne une portée énorme puisque c’est une personnalité médiatique. C’est le manque de nuances dans ses idées et des arguments facilement réfutables qui sont généralisés à tous.

Éducation: l’improvisation sans fin

L’an dernier, j’écrivais un texte sur ce sujet, car je vivais probablement l’une des pires rentrées scolaires de ma carrière.
Cependant, cette semaine je récidive, parce que je suis tombée sur un article de La Presse. On y dit qu’une classe de maternelle aura une chambre de hockey comme local l’an prochain.
Il manque de place dans l’école. Les élèves sont relocalisés à l’aréna.
Franchement, je ne sais plus quoi dire parce que cela ne fait aucun sens.

Le syndrome de Wonder Woman en éducation

Je suis une enseignante en devenir. Je fais de la suppléance depuis trois ans dans deux CSS différents de la région montréalaise. Pour la première fois cette année, j’ai ressenti un sentiment profond d’abandon. Je suis une jeune enseignante en début de carrière qui est tellement passionnée qu’en me regardant, vous pouvez le voir dans mon regard. Je donnerais ma vie pour des élèves qui ne sont pas encore les miens. Pour la première fois en trois ans de carrière, je me sens vide, inutile, triste. Mes nuits sont courtes et aucune journée ne passe sans que je me pose les questions suivantes : « Est-ce que je suis dans le bon métier ? Est-ce que je devrais me recycler ? Est-ce que j’ai encore ma place ici ? » Je cherche cette lueur dans mes yeux que je voyais avant mon attaque, avant le suicide de ma collègue enseignante.

L’improvisation en éducation, c’est assez !

Depuis quelques semaines, je lis sur les réseaux sociaux des publications qui parlent des suppléants. Approchez-vous chers collègues, je vais vous racontez une histoire comme je le fais souvent en suppléance à mes groupes de maternelle et de première année. Toutefois, j’aurais aimé vous dire que cette histoire est fausse, mais non. Elle est vraie puisque je vous la raconte. C’est moi qui en suis la protagoniste.

Lettre à Jean-François, le « gars ordinaire » de l’Éducation

Salut Jean-François,
J’ai lu ton dernier message sur les réseaux sociaux et j’aimerais qu’on s’en parle. Comme tu veux nous présenter l’homme derrière le ministre, tu me permettras de te tutoyer et d’utiliser un ton plus familier. Il y a un petit problème avec ton long message Jean-François : il sonne faux. Laisse-moi t’expliquer pourquoi.

Éducation: Mais qu’est-ce que ça va prendre?

J’ai rarement eu autant la rage au cœur face à ma profession. Chaque jour amène ses nouvelles frustrations, ses débordements et ses incompréhensions. Pour les gens de ma génération, je me sens un peu comme une chanson de « Rage Against the machine ». Je ne sais plus comment gérer ce sentiment. M. Legault et M. Roberge, je vais donc vous le mettre par écrit. Et vous le partager.

Et si la crise améliorait l’accessibilité numérique en éducation ?

Il est important de comprendre que la première étape avant l’accessibilité numérique est le dépistage visuel pour tous. Ce qui est peu connu, c’est que les outils des dyspraxiques vont aussi aider les enfants avec des troubles visuels et moteurs, ceux avec un trouble du spectre de l’autisme, un TDAH et un trouble dys.

L’heure de la révolution en éducation au Québec a sonné!

Il est grandement temps pour une révolution dans le système scolaire. Mais contrairement aux dernières tentatives de changements, nous avons besoin de plus qu’une simple réforme mal ficelée. Il faut également plus qu’un simple ajout de cour de plus ici et là. C’est maintenant le temps pour une vraie remise en question de tous les aspects de l’éducation, du primaire à l’université, en passant par le fonctionnement du Ministère lui-même.