L’hécatombe des pensionnats

Plusieurs d’entre vous se questionnent certainement sur ce qui est en train de se passer un peu partout dans notre pays. Certains se demandent : c’est quoi ça les pensionnats autochtones ? C’est normal. Quand j’étais élève au secondaire, on ne m’en a jamais parlé et pour cause. Nous mentionnons l’existence de ces établissements que depuis quelques années dans les établissements scolaires québécois. L’actualité des dernières semaines vous explique pourquoi un tel silence. n silence, une honte nationale, qui aura duré près de 150 ans. 150 ans d’hypocrisie, de malaise, de saleté indescriptible auxquels nous devons aujourd’hui répondre. Tout débute au lendemain de la confédération en 1867. Nous nous affranchissons, en partie, de la Grande-Bretagne en devenant l’un de ses dominions.

Quand le personnel de soutien s’effrite, toute l’école s’effondre

Depuis des années dans le monde de l’éducation se vit une crise sans précédent. Une crise qui se caractérise par le manque de main-d’œuvre. Je tiens à le préciser d’entrer de jeux : je ne parle pas seulement des enseignant.e.s ou d’enseignant.e.s spécialistes. J’aimerai aussi que l’on parle de nos collègues, qui donnent d’excellents services aux élèves, sans qui notre enseignement ne serait pas le même. Je vais prendre le temps de les nommer : les psychoéducateurs, les techniciens en éducation spécialisée, les psychologues, les surveillants d’élèves, les orthopédagogues, les orthophonistes, les préposées aux élèves handicapés ainsi que tous les autres quarts de métiers des services professionnels et de soutien offrant des services à nos élèves. J’en profite pour saluer mes amies proches qui en sont.

Legault et la la déconnexion Caquiste

Montréal croule sous le fléau des rénovictions et de la montée des loyers hors de prix. Mais selon François Legault, on peut trouver des loyers à 500$ et il n’y a pas de crise du logement. On peut également parler de son soutien inconditionnel à son ministre de l’Éducation, la même semaine où on reçoit de nouvelles preuves que ce dernier a menti au public. La même semaine qu’on apprend que, alors que les écoles tombent en ruine, des millions seront investis pour de nouvelles enseignes, décision qui découle de la transformation des « Commissions scolaires » en « Centre de services scolaires » par ce gouvernement qui clame avoir l’éducation comme priorité.

Le français, la grande richesse de notre belle province

Le Québec est l’un des rares endroits en Amérique du Nord où le français est la langue de la communauté. Cette unicité offre un certain charme à mon « chez moi ». Je suis particulièrement honoré de pouvoir discuter et écrire en français. Est-ce pour cela que j’étudie en enseignement du français ? Peut-être. Toutefois, cet héritage se perd tranquillement. L’anglais étant la langue universelle, elle prédomine dans le monde et prend de l’ampleur au Québec. Je n’ai rien contre cette langue, puisque le monde du jeu vidéo est constitué d’anglophones en grande partie et que j’écoute une partie de ma musique en anglais. En revanche, je trouve dommage qu’une partie de notre histoire disparaisse comme cela.

Décolonisez la musique!

Ça y est! Le wokisme a encore frappé! Et cette fois, directement dans mon champ d’expertise : la musique classique. Exit l’histoire de la musique blanche, on décolonise. Exit les partitions musicales, le système de notation occidentale est raciste. Exit Beethoven et Mozart, ce serait du suprématisme blanc. Avouez que tout cela sonne ridicule? Pourtant, c’est bien ce que tente de vous faire avaler Sophie Durocher et bien d’autres journalistes.

Pour en finir avec la « méchante » flute à bec

Il y a deux semaines, mon texte portait sur la musique qui se fait couper pour une multitude de raisons. Parmi les réponses que j’ai reçues, j’ai lu avec amusement le traditionnel : « ouin, mais si au moins ils enseignaient autre chose que la flute à bec ». Avant de me porter à la défense de cet instrument mal-aimé, laissez-moi vous souligner que l’enseignement de la musique évolue constamment au fil des années. Rares sont les écoles qui se limitent encore aujourd’hui au combo flute/xylophones/chant. Le ukulélé est maintenant bien établi dans plusieurs écoles. D’autres écoles adoptent aussi des instruments de « band » comme la batterie (acoustique ou électronique), la basse électrique et la guitare électrique. Certaines écoles ont même eu la chance d’investir dans des locaux de pianos électroniques!

Maternelles 4 ans : quand la musique devient itinérante

Hier, une amie fait une publication tant redoutée sur Facebook : dû à l’implantation des maternelles 4 ans et au manque de locaux de l’école, elle allait perdre son local de musique. Comme la COVID l’a imposé dans plusieurs autres écoles il y a plus d’un an, la musique deviendra itinérante. De plus, bien que les enseignants de cette école désirent garder la musique, sa direction lui a annoncé tout bonnement qu’elle allait proposer de remplacer la musique par de l’art dramatique. Parce que, bien entendu, ce serait moins compliqué en termes de logistique et de coût.

L’effet enseignant: les petits gestes aux grands impacts

Le lien enseignant-élève est la base de toute relation pédagogique. Dans cette histoire, c’est simplement la base de tout. Dans votre carrière, si vous êtes au secondaire, peut-être aurez-vous des élèves qui vivront cette situation ? Je ne le souhaite pas, bien sûr. Ces enseignants ont sauvé la vie d’une élève et je n’exagère en rien la situation, parce qu’il s’agit de moi.

Journée des droits des femmes : NON, ce n’est pas la “fête des filles”

Ce lundi, c’était le 8 mars.

La journée où on peut voir pulluler sur les médias sociaux des centaines de « Bonne fête les filles » ou « Bonne journée de la femme » accompagnés bien souvent du nom ou de la photo d’une ou de plusieurs femmes à qui on veut rendre hommage. Cette journée où sortent également de leur tanière les centaines d’égos masculins froissés pour nous dire qu’on n’a plus besoin d’une journée de la femme ou pour nous demander à quand une journée de l’homme.