Lettre à Jean-François, le « gars ordinaire » de l’Éducation

Salut Jean-François,
J’ai lu ton dernier message sur les réseaux sociaux et j’aimerais qu’on s’en parle. Comme tu veux nous présenter l’homme derrière le ministre, tu me permettras de te tutoyer et d’utiliser un ton plus familier. Il y a un petit problème avec ton long message Jean-François : il sonne faux. Laisse-moi t’expliquer pourquoi.

Non mais ils sont fous ces profs !

7 h 5, toujours dans mon local de musique. « Monsieur, vous devez être fous les profs. » Je lève les yeux et je regarde Gaston, secondaire 1, qui était resté pratiquer à l’école puisqu’il ne peut pas rapporter son instrument à la maison. « C’est vrai. Vous passez 12 ans de votre vie à aller à l’école, puis vous allez en passer un autre 6 ans pour devenir prof. Tout ça pour revenir finir votre vie encore à l’école, sans même être bien payé. »

Biden / Harris: Une inauguration avec deux R

Et puis, comment tu te sens? C’est la question qui m’est tournée dans la tête tout au long de cette journée remplie d’émotion. Pour y répondre, laissez-moi faire référence à cette scène de Kill Bill 2 où Budd demande à Elle Driver, face à la mort de sa pire ennemie, lequel des deux « R » ressent-elle le plus : « relief » (soulagement) ou « regret »? À cette question, Elle répond tout d’abord « un peu des deux ».