Guerre civile au Guatemala: Les bananes de la discorde
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** Ce texte sur la Guerre civile au Guatemala est une collaboration de Mme Jordane Godbout, étudiante au baccalauréat en Étude des conflits et droits humains de l’Université d’Ottawa.
INTRODUCTION
L’Amérique centrale et du sud ont connu beaucoup de régimes différents et beaucoup de tensions au fil de son histoire. En effet, cette tension a été présente pendant la Guerre froide avec la prise de Cuba par Fidel Castro. Ou encore les révolutions menées par Ernesto Guevara, plus connu sous le nom de Che Guevara, dans plusieurs pays d’Amérique du Sud (Baron, 2019, P. 139). Un autre conflit a éclaté dans cette même période tumultueuse pour l’Amérique du Sud.
Ainsi, en 1960, une guerre civile éclate au Guatemala et elle se terminera en 1996 (Avocat sans frontière Canada, s.d., P.1). Cette guerre a plusieurs causes et est l’aboutissement de plusieurs années de tensions au sien du pays. Ce texte tentera d’expliquer les causes de la guerre au Guatemala. Il permet ainsi de présenter le contexte politique plus large de l’Amérique latine dans laquelle la guerre au Guatemala a éclaté.
Ensuite, ce texte abordera la présidence de Juan José Arévalo et de Jacobo Arbenz Gúzman. Suivi du coup d’État de 1954 et de la présidence du colonel Carlos Castillo Armas. Par la suite, cet essai tentera d’expliquer le lien entre les évènements cités ci-dessous et l’éclatement de la guerre en se servant de la théorie constructiviste issue de la perceptive identitaire.
Révolution latine du XXe siècles
Pour comprendre ce qui s’est passé au Guatemala entre 1960 et 1996, il faut se replonger et regarder ce qui se passait à cette époque en globalité en Amérique latine (Avocat sans frontière Canada, s.d., P.1). En effet, depuis 1910, l’Amérique latine est secouée par des révolutions (Baron, 2019, P. 138).
Les idées marxistes commencent à être de plus en plus populaires et les révolutions se succèdent à un rythme assez soutenu après la révolution cubaine et la victoire de Fidel Castro (Baron, 2019, P. 138).
Au Guatemala, comme partout en Amérique latine, des mouvements de guérillas socialistes qui veulent reproduire le modèle cubain voient le jour (Baron, 2019, P. 139). Le Guatemala connait deux groupes de guérillas distincts qui commencent leurs activités à la même époque que le début de la guerre civile, soit en 1960 (Baron, 2019, P. 139).
En effet, le MR 13 et les Forces armées rebelles guatémaltèques sont les deux mouvements de guérilla présentes sur le territoire (Baron, 2019, P. 139). La présence de guérillas en Amérique latine a donné un bon prétexte aux gouvernements et aux armées pour l’instauration de dictatures et de régimes militaires (Baron, 2019, P. 139).
Le Guatemala sous Juan José Arévalo
Pour comprendre le Guatemala des années 1960 et la guerre civile, il faut remonter une vingtaine d’années en arrière. En effet, en décembre 1944, Arévalo est élu président et entre en fonction le 15 mars 1945 (Riches et Palmowski, 2019a, paragr. 1).
Cette présidence, qui a duré une dizaine d’années, a été une bouffée d’oxygène pour les Guatémaltèques. Le prédécesseur de Juan José Arévalo s’appelait Jorge Ubico et a été mis au pouvoir par le gouvernement américain et exerce un pouvoir totalitaire sur le Guatemala (Riches et Palmowski, 2019b, paragr. 3).
À cet égard, Juan José Arévalo a été élu grâce à la pression populaire de la rue et grâce aux manifestations massives et aux grèves des étudiants, des professeurs et des professionnelles en tous genres (Riches et Palmowski, 2019b, paragr. 3).
Les politiques mises en place par Juan José Arévalo étaient aussi comme une bouffée d’air fraiche. Juan José Arévalo décrivait sa politique comme du Socialisme spirituel et sous une nouvelle constitution, il établit un nouveau code du travail qui donne plus de droits à tous les travailleurs, qu’ils soient ruraux ou urbains (Riches et Palmowski, 2019a, paragr. 2).
Il est aussi à l’origine de l’élaboration de programme en tous genres, comme un système de sécurité sociale ou un programme de construction d’hôpitaux (Riches et Palmowski, 2019a, paragr. 2).
La présidence de Jacobo Arbenz Gúzman
La réforme agraire et le rapprochement de Gúzman vers les communistes
Jacobo Arbenz Gúzman est le successeur de Juan José Arévalo et est élu à la présidence en 1950 avec 65% des suffrages (Dasso, 2008, paragr. 5 ; Riches et Palmowski, 2019c, paragr. 1). Il a mené des réformes, dont une qui est très bien réussie et qui va contribuer au coup d’État de 1954.
Il a ainsi mené une politique agraire très bien réussie qui a permis en l’espace de dix-huit mois, de distribuer, dans un climat très clame, des terres à 100 000 familles de paysans sans une diminution de la production, selon le rapport de l’ambassade américaine (Gleijeses, 2009, P. 453).
Cette réforme est très importante pour la suite des choses et elle était au cœur du programme politique de Jacobo Arbenz Gúzman (Gleijeses, 2009, P. 453). Pour mener à bien cette réforme, il fallait au gouvernement guatémaltèque que les membres du gouvernement et les politiciens en tous genres arrêtent de s’en mettre plein les poches au détriment de la réforme (Gleijeses, 2009, P. 454 et 455).
Jacobo Arbenz Gúzman se rapproche donc du parti communiste clandestin puisqu’il apprécie leurs disciplines et leurs honnêtetés (Gleijeses, 2009, P. 455). Le président devient même ami avec les chefs et principaux responsables du parti, dont Alfredo Guerra Borges ou encore Mario Silva Jonama (Gleijeses, 2009, P. 455).
Les communistes soutenaient aussi la réforme agraire de Arbenz, il est donc normal qu’il se rapproche d’eux et leur fasse confiance (Gleijeses, 2009, P. 456).
La politique d’infrastructure publique
En parallèle de sa politique agraire, Jacobo Arbenz Gúzman mène une politique de modernisation des infrastructures publiques de son pays (Gleijeses, 2009, P. 453). La façon dont Arbenz a mené cette politique est aussi très importante pour la suite.
Donc, pour mener à bien cette politique, le Guatemala a besoin d’argent, mais le président refuse d’avoir recours aux devises étrangères pour fiancer ces infrastructures (Gleijeses, 2009, P. 453).
À l’époque, le plus grand et le seul investisseur privé en Amérique centrale sont les États-Unis, il était donc le seul à pouvoir financer le projet de Jacobo Arbenz Gúzman (Gleijeses, 2009, P. 453 et 454). Comme mentionné plus haut, le président ne voulait pas de cet argent, il devait donc compter sur sa gestion de sa politique agraire, ne pouvant pas se permettre de réduire sa production, ayant besoin de cet argent (Gleijeses, 2009, P. 454).
Il a, en plus, bénéficié d’un coup de chance puisqu’il a pu, avec le prix élevé du café, renflouer les caisses de l’État (Gleijeses, 2009, P. 454).
La United Fruit Company
En plus de ces réformes, il attaque les compagnies et la politique américaine et considère que la United Fruit Company ou UFC est en grande partie responsable des problèmes du Guatemala (Marks, 2012, P. 1).
La United Fruit Company est une compagnie américaine qui est présente au Guatemala depuis 1901. Le centre d’activité est l’exploitation massive de bananes (United Fruit Historical Society, s.d., web).
Dans les années 1950 et 1960, la United Fruit Company est une compagnie tentaculaire qui a une énorme influence dans tous les pays dans laquelle elle est implantée (Gaston-Breton, 2009. Paragr. 9).
La United Fruit Company est tellement puissante qu’elle est qualifiée de puissance coloniale et elle aussi de mèche avec Washington; elle représente les intérêts américains dans cette partie du monde (Gaston-Breton, 2009. Paragr. 9).
Le coup d’État de 1954
Le coup d’État de 1954 est primordial et est un élément important pour la Guerre civile de 1960. Ce coup d’État a bouleversé tout le Guatemala et a fait grand bruit en Amérique latine et dans le monde.
En effet, le coup d’État a été médiatisé jusqu’au Québec, en première page pendant plusieurs jours dans différents journaux de la province, comme Le Devoir ou La presse (Le devoir, 1954, P. 1 ; La presse, 1954, P. 1). L’intervention au Guatemala de l’administration Eisenhower a été l’un des événements les plus critiques de cette administration (Marks, 2012, P. 1).
L’armée rebelle dirigée par le colonel Carlos Castillo Armas, composée d’environ 5 000 hommes, était profondément anticommuniste (La presse, 1954, P. 1). En effet, l’objectif d’Armas et de ses troupes était les départs purs et simples d’Arbenz et des communistes.
Ainsi, le colonel affirme le 17 juin, soit une journée avant l’assaut, que : « Nous ne cesserons pas notre combat victorieux tant que nous n’aurions pas aboli le communisme et expulsé Arbenz et ses partisans du sol sacré du Guatemala » (La presse, 1954, P. 1). Les Américains se sont mêlés de l’affaire en aidant le colonel et ses troupes avec l’envoi d’avions et des conseillers pour s’assurer que le coup d’État allait fonctionner (Marks, 2012, P. 1).
L’aide américaine
Les hommes du colonel ont été entrainés au Honduras, au Salvador et dans d’autres pays avoisinants par des conseillers de l’armée américaine (Marks, 2012, P. 69). La CIA et le gouvernement américain s’en sont mêlés puisque la United Fruit Company avait peur que le gouvernement d’Arbenz lui enlève des terres arables (Desautels, 2018, paragr. 4)
Donc, des moyens de production et par extension du profil (Desautels, 2018, paragr. 4). Ils ont aussi peur, tout comme le colonel Carlos Castillo Armas et ses hommes, qu’une révolution communiste prenne place dans le pays (Desautels, 2018, paragr. 4).
En plus de l’aide directe fournie à Armas et ses troupes, la CIA a organisé, avant le coup d’État, le boycottage de café et de vente d’armes (Desautels, 2018, paragr. 5). Les Américains ont même été jusqu’à demander au gouvernement de Churchill s’il avait la permission de fouiller les bateaux britanniques à la recherche d’armes en partance pour le Guatemala (Summerlin, 1954a, P. 1).
Évidemment, tout le monde n’était pas d’accord avec le coup d’État, dont un porte-parole du Guatemala aux Nations Unies, Eduardo Castillo, qui a qualifié le coup d’État : « d’invasion criminelle de son pays » (Summerlin, 1954b, P. 1).
Le coup d’État fut malgré tout un succès puisque Jacobo Arbenz Gúzman démissionne le 27 juin 1954 (Gouvernement du Canada, s.d., paragr. 2).
La présidence du colonel Carlos Castillo Armas
Le régime du colonel Armas est complètement différent des régimes d’Arévalo et Arbenz ; il n’est pas seulement différent, mais à l’opposé des visions de ces deux prédécesseurs. Le colonel Armas a été à la tête d’un régime autoritaire et corrompu (perspective monde, s.d., paragr. 2).
En effet, une fois le pouvoir obtenu, Armas à redonné des terres à la United Fruit Company (Desautels, 2018, paragr. 8). Dans le même ordre d’idée, il abolit la réforme agraire de Jacobo Arbenz Gúzman et le rendu anticonstitutionnel (perspective monde, s.d., paragr. 2).
Évidemment, il est anticommuniste et interdit les partis politiques et les syndicats (Desautels, 2018, paragr. 8 ; perspective monde, s.d., paragr. 2). Le colonel entreprend des réformes qui touchent au droit de vote et interdit notamment aux individus analphabètes de voter (perspective monde, s.d., paragr. 2). Les difficultés économiques rendent le pays dépendant à l’aide américaine (perspective monde, s.d., paragr. 2).
Le régime du colonel Armas n’aura pas duré très longtemps puisqu’il est assassiné le 29 juillet 1957 par Romeo Vásquez Sánchez, un sympathisant de gauche (perspective monde, s.d., paragr. 2).
ANALYSE DES CAUSES DE LA GUERRE CIVILE
Les conflits de nature identitaire ne sont pas seulement de nature éthique. En effet, une identité peut être définie par une nationalité, une religion, ou, dans le cas qui nous intéresse, une idéologie. La théorie qui va être utile pour l’analyse des causes de la guerre civile guatémaltèque est la théorie constructiviste.
Le constructivisme est une théorie qui se base sur le fait que l’identité est quelque chose de construit et avance, même que la nationalité est également construite. Elle la voit comme une construction sociale longue, elle se construit en groupe par les interactions entre les individus.
Cette identité devient commune et les individus adoptent cette identité, l’intériorisent et finissent par se sentir visés par les attaques comme des attaques personnelles. Selon cette théorie, les groupes ont peur les uns des autres et il existe souvent des mythes ou des stéréotypes entre ces groupes. Certains évènements peuvent faire grandir la peur et donc être à l’origine d’un conflit.
Le constructivisme appliqué à la guerre civile Guatémaltèque de 1960
Il faut voir les événements ayant mené au conflit comme étant perpétrés par deux groupes distincts. D’un côté, il y a les capitalistes et de l’autre, les communistes. Avec cette perspective, le coup d’État perpétué contre Jacobo Arbenz Gúzman et les autres événements qui ont précédé et suivent s’expliquent très facilement.
En effet, que des individus étant perçus comme des communistes soient à la tête du pays pendant presque 10 ans a fait peur au capitalistes et aux Américains. Premièrement, le fait que Jacobo Arbenz Gúzman poursuive les réformes de Juan José Arévalo, mais de manière plus agressive. Ainsi que le fait qu’il demande l’aide des communistes pour mener à bien sa réforme agraire et qu’il se lie d’amitié avec eux a mis très mal les Américains.
Les politiques de Jacobo Arbenz Gúzman vues par les capitalistes
Aussi, la réforme agraire et la réforme de modernisation des infrastructures publiques ont aussi fait peur aux Américains. En effet, ils ont probablement perçu tous ces choix et toutes ces politiques comme une attaque contre le capitalisme et donc contre les Américains.
Le fait que le président Jacobo Arbenz Gúzman ne veule pas d’aide des Américains pour fiancer son projet de modernisation des infrastructures publiques et qu’il enlève des terres à la United Fruit Company n’a pas fait diminuer les peurs des Américains. En effet, en faisant cela, le gouvernement guatémaltèque enlève du pouvoir et de l’influence aux Américains dans le pays.
Le gouvernement a voulu diminuer ces influences puisque qu’en ne permettant pas aux Américains d’avoir de l’influence dans les caisses de l’État, il ne voulait probablement pas être redevable aux Américains parce qui auraient financé leurs infrastructures.
Pourquoi le coup d’État?
Les Américains et les capitalistes se sont sentis poussés vers la sortie; ils ont senti que leur influence diminuait considérablement dans le pays. Leur but était de recouvrer leurs influences perdues, il fallait donc mettre quelqu’un au pouvoir qui n’allait pas leur nuire et qui n’allait pas nuire aux intérêts américains dans le pays.
Il avait peur que le bloc de l’Est ait de plus en plus d’influence sur le Guatemala puisque que les politiques prônés sont, à leurs yeux, très à gauche sur le spectre politique. C’est donc pour toutes ces raisons cumulées et pour toutes ces peurs que le gouvernement américain et la CIA ont organisé un coup d’État pour s’assurer de conserver leurs pouvoirs et leurs influences.
Pour les Américains, la seule façon de conserver tout cela était de mettre au pouvoir quelqu’un qui servira leurs intérêts.
Les causes de la peur des communistes
Les causes de la peur des communistes sont complètement différentes et viennent après les causes ayant fait peur, celles ayant déclenché des hostilités par des capitalistes. En effet, les événements qui ont fait craindre aux communistes sont le coup d’État de 1954 et les années de présidence du colonel Carlos Castillo Armas.
Le régime du colonel Carlos Castillo Armas était très différent de ce que les Guatémaltèques ont connu et les communistes étaient probablement contre les politiques des gouvernements. Ce changement drastique de politique a fait peur aux communistes.
En effet, le fait que le colonel Armas adopte des politiques et fasse des réformes plus à droite que ses prédécesseurs a fait peur aux communistes. Ils ont senti que le pouvoir, l’influence et les progrès qu’ils avaient faits ont été anéantis par le régime de colonel Carlos Castillo Armas.
C’est pour toute ces raisons que le colonel et chef du gouvernement Carlos Castillo Armas a été assassiné. Les communistes voulaient que tout cela s’arrête. Ils voulaient reprendre le contrôle et probablement remettre les politiques de Jacobo Arbenz Gúzman sur le devant de la scène.
CONCLUSION
En conclusion, pour comprendre l’éclatement de la guerre civile au Guatemala, il fautremonter le fil de temps, puisque ces éléments ont de l’importance. En effet, les politiques de Juan José Arévalo et Jacobo Arbenz Gúzman, dont la réforme agraire et la politique de modernisation des infrastructures ont favorisé le coup d’État selon la perspective constructiviste.
Finalement, selon cette perspective, des événements peuvent attiser l’hostilité et de la peur entre les groupes. Dans le même ordre d’idée et toujours selon le constructivisme, le coup d’État et la présidence du colonel Carlos Castillo Armas ont favorisé l’insurrection des communistes et le déclenchement de la guerre civile.
-Jordanne Godbout
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