OTAN : le pire cauchemar de Vladimir Poutine
Depuis le début de l’invasion barbare de l’armée russe en Ukraine, le nom d’une organisation internationale revient quotidiennement dans l’actualité : L’OTAN.
OTAN, 4 lettres qui semblent donner des cauchemars au maître du Kremlin.
On se souvient que c’était en grande partie la justification de Vladimir Poutine pour sa guerre. Une crainte que l’Ukraine rejoigne cette organisation.
Une peur que l’OTAN soit encore plus aux portes de la Russie. Et ce, malgré qu’elle soit déjà présente dans les pays baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie).
Près de 3 mois plus tard, l’OTAN est encore plus d’actualité que jamais.
La raison ?
L’invasion russe en Ukraine réveille un sentiment d’insécurité dans plusieurs pays du monde, principalement dans l’est et le nord de l’Europe.
Car en réponse à l’invasion en Ukraine, la Finlande et la Suède ont formellement demandé à rejoindre l’alliance. Brisant ainsi des décennies de neutralité pour ces pays scandinaves.
Même la Suisse, le pays le plus neutre de l’histoire, songe elle aussi à briser cette neutralité légendaire pour rejoindre l’alliance.
Mais pourquoi l’OTAN est aussi diabolisée par Vladimir Poutine ?
Pourquoi les pays traditionnellement neutres songent maintenant à rejoindre ces rangs ?
Petite leçon d’OTAN 101.
Tout d’abord, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord est une alliance politico-militaire. Son siège social est situé à Bruxelles en Belgique.
Elle fut créée en avril 1949, soit 4 ans après la fin de la 2e Guerre mondiale. Elle est une réponse directe à la montée en puissance de l’URSS et du Bloc de l’est.
La crainte d’un 3e conflit mondial pousse les pays du Bloc de l’Ouest à s’unir pour assurer une défense collective.
Elle compte à l’époque 12 pays, menée par les États-Unis.
Cette alliance est donc principalement de type défensive.
L’OTAN fonctionne sur le principe des 3 mousquetaires.
Un pour tous et tous pour un.
Si un pays de l’alliance est attaqué, tous les pays le sont également.
Ils doivent donc déclencher l’article 5, qui oblige la défense de tout pays membre victime d’une attaque militaire ennemie.
Plus précisément, tous les pays sont protégés et défendus par les autres. À l’inverse, ils doivent obligatoirement porter assistance aux pays qui sont sous attaque.
Il est important de savoir que seuls les pays européens peuvent faire une demande d’adhésion à l’OTAN.
Au fil du temps, plusieurs autres pays ont rejoint l’alliance.
Après la chute de l’URSS, la majorité des ex-républiques soviétiques et ses pays satellites se sont joints à l’alliance. La Russie ne pouvait pas les convaincre ou les inciter à rester neutres, car elle était littéralement en faillite économique.
Les frontières de l’OTAN se sont donc dangereusement rapprochées de celle de la Russie à la fin des années 90.
Chose que Vladimir Poutine n’a jamais acceptée.
En date d’aujourd’hui, l’alliance compte 30 pays. Tous les autres pays sont européens, à l’exception des États-Unis, du Canada et de la Turquie.
Parlant de la Turquie, elle est actuellement sous les projecteurs, car elle menace de bloquer l’adhésion de la Suède et de la Finlande.
Il faut un vote unanime de tous les pays membres pour faire entrer un nouveau pays dans l’OTAN.
En conclusion
En envahissant l’Ukraine pour stopper son adhésion à l’OTAN, Vladimir Poutine est en train de vivre son pire cauchemar. Celui d’une expansion de l’OTAN.
Et il en est le seul responsable…
Pour en savoir plus sur l’OTAN: