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Crise climatique: cataclysme environnemental

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* Ce texte sur l’après pandémie et la crise climatique est une collaboration de Mme Alexandra Lajeunesse, enseignante *

Depuis quelques semaines, nous semblons de plus en plus approcher de l’après-pandémie, cette période tant attendue par le Québec en entier. J’aimerais vraiment que nous prenions une pause pendant trente secondes pour réfléchir un peu.

Je ne sais pas si vous êtes d’accord avec moi, mais personnellement la pandémie a bouleversé l’entièreté de ma vie. Les remises en question ont été nombreuses dans les 15 derniers mois. La société ne change pas suffisamment rapidement à mon goût.

Je me rends aussi compte que pour beaucoup de personnes, le retour à la « normale » rime avec le retour des mauvaises habitudes. J’ai l’impression que ça n’a rien changé. Je regarde le tout du point de vue de mes valeurs fondamentales, de ce qui est important pour moi. L’avenir ne semble pas plus rose qu’il ne l’était avant.

Mais je constate que ce qui est important pour moi ne l’est pas nécessairement pour le voisin. C’est un dur constat, mais en même temps chacun a droit à son opinion. Pourtant, certains enjeux sociétaux méritent qu’on s’en occupe un peu plus que présentement.

Je pense à l’environnement et à la crise climatique.

Je ne suis pas ici pour vous faire la morale, loin de moi, cette idée.

Chaque jour, cet enjeu est au cœur de ma vie parce. Je suis une enseignante ayant pour mission de former les citoyens de demain. Un jour, j’aimerais avoir des enfants, mais la planète sera-t-elle encore en mesure de les accueillir ?

Quelle sera leur qualité de vie, malgré l’héritage environnemental que je m’efforce de leur laisser ?

En rédigeant ce texte, je pensais aux catastrophes de Lytton et du reste de la Colombie-Britannique. Mes enfants ont besoin que je leur fasse la promesse que je suis en mesure de leur assurer un avenir respirable et potable.

Je n’ai pas envie de les voir mourir de soif, de faim sous une chaleur suffocante. Le changement climatique frappe déjà notre planète, comme à l’autre bout du pays en ce moment.

Les Cowboys Fringants nous chantaient même en 2004 la pièce « plus rien ».

Je vous en cite un couplet qui vous fera sans doute le même effet qu’à moi quand vous le lirez à haute voix dans votre salon.

« Et par la suite pendant toute une décennie
Ce fut les ouragans et puis les incendies
Les tremblements de terre et la grande sécheresse
Partout sur les visages on lisait la détresse »

Les Cowboys Fringants – Plus rien

Un peu dramatique, me direz-vous ?

Cependant, les récentes catastrophes naturelles nous prouvent bien que c’est la triste réalité. Nous en parlons depuis des décennies. J’aimerai humblement vous conscientiser, comme dans mes textes précédents sur ce blogue.

Je ne vous demande pas de devenir le nouveau David Suzuki demain matin. Or, je crois que nous avons un effort collectif d’analyse réflexive à faire, afin que nos comportements pro-environnement changent.

Pour conclure, je vous laisse quelques pistes pour alimenter votre réflexion sur je sujet :

Qu’avez-vous envie de léguer à vos enfants ?

Quelle planète avez-vous envie qu’ils habitent ?

Quelle espérance de vie voulez-vous qu’ils aient ?

C’est à ces questions fondamentales que vous devez répondre pour analyser vos comportements.

Bonne réflexion !

Alexandra Lajeunesse, enseignante

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