Flute à bec

Pour en finir avec la « méchante » flute à bec

Il y a deux semaines, mon texte portait sur la musique qui se fait couper pour une multitude de raisons. Parmi les réponses que j’ai reçues, j’ai lu avec amusement le traditionnel : « ouin, mais si au moins ils enseignaient autre chose que la flute à bec ». Avant de me porter à la défense de cet instrument mal-aimé, laissez-moi vous souligner que l’enseignement de la musique évolue constamment au fil des années. Rares sont les écoles qui se limitent encore aujourd’hui au combo flute/xylophones/chant. Le ukulélé est maintenant bien établi dans plusieurs écoles. D’autres écoles adoptent aussi des instruments de « band » comme la batterie (acoustique ou électronique), la basse électrique et la guitare électrique. Certaines écoles ont même eu la chance d’investir dans des locaux de pianos électroniques!

guerre Paraguay

Paraguay: Le conflit oublié

J’ai toujours eu, depuis ma tendre enfance, une passion dévorante pour l’histoire. Je n’avais jamais l’impression d’en connaître suffisamment, comme s’il y avait toujours des choses, des aspects méconnus et fascinants qui m’échappaient. C’est sûrement cet état d’esprit, qui d’ailleurs ne me quittera probablement jamais, qui m’avait amené à prendre mon petit globe terrestre et à le faire pivoter avant de l’arrêter en posant mon doigt dessus. À partir de là, peu importe le pays sur lequel mon doigt se posait, je m’obligeais à lire sur l’histoire du pays en question pendant au moins une semaine. C’est de cette façon que j’ai appris l’histoire de pays qui d’habitude ne susciteraient que bien peu d’intérêt pour l’amateur d’histoire moyen.

musique maternelle 4 ans

Maternelles 4 ans : quand la musique devient itinérante

Hier, une amie fait une publication tant redoutée sur Facebook : dû à l’implantation des maternelles 4 ans et au manque de locaux de l’école, elle allait perdre son local de musique. Comme la COVID l’a imposé dans plusieurs autres écoles il y a plus d’un an, la musique deviendra itinérante. De plus, bien que les enseignants de cette école désirent garder la musique, sa direction lui a annoncé tout bonnement qu’elle allait proposer de remplacer la musique par de l’art dramatique. Parce que, bien entendu, ce serait moins compliqué en termes de logistique et de coût.

violence

L’effet enseignant: les petits gestes aux grands impacts

Le lien enseignant-élève est la base de toute relation pédagogique. Dans cette histoire, c’est simplement la base de tout. Dans votre carrière, si vous êtes au secondaire, peut-être aurez-vous des élèves qui vivront cette situation ? Je ne le souhaite pas, bien sûr. Ces enseignants ont sauvé la vie d’une élève et je n’exagère en rien la situation, parce qu’il s’agit de moi.

femmes

Journée des droits des femmes : NON, ce n’est pas la “fête des filles”

Ce lundi, c’était le 8 mars.

La journée où on peut voir pulluler sur les médias sociaux des centaines de « Bonne fête les filles » ou « Bonne journée de la femme » accompagnés bien souvent du nom ou de la photo d’une ou de plusieurs femmes à qui on veut rendre hommage. Cette journée où sortent également de leur tanière les centaines d’égos masculins froissés pour nous dire qu’on n’a plus besoin d’une journée de la femme ou pour nous demander à quand une journée de l’homme.

enfant violent

Violence envers les enseignantes: un métier à risque

Ce matin, j’aimerais vous dire encore une fois que ce n’est pas une histoire vraie. Je n’ai pas vécu cette bien triste réalité qui afflige probablement plusieurs d’entre nous autant au primaire qu’au secondaire. Ici, je ne fais aucune distinction parce que la violence envers les enseignants n’appartient à aucun ordre d’enseignement précis. Encore une fois, je vous raconte une triste histoire que je souhaite que personne n’ait vécue. Cette cauchemardesque histoire se déroule dans l’école primaire que j’ai fréquentée, moi-même, lorsque j’étais jeune. Je connais les enseignantes et le personnel non enseignant (TES, psychoéducateur, orthopédagogue, etc.) de l’école.

salle de classe

L’improvisation en éducation, c’est assez !

Depuis quelques semaines, je lis sur les réseaux sociaux des publications qui parlent des suppléants. Approchez-vous chers collègues, je vais vous racontez une histoire comme je le fais souvent en suppléance à mes groupes de maternelle et de première année. Toutefois, j’aurais aimé vous dire que cette histoire est fausse, mais non. Elle est vraie puisque je vous la raconte. C’est moi qui en suis la protagoniste.

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Wokisme : entre hystérie et débat

Ces derniers temps, la société québécoise fait face à un nouveau fléau. Un mal profond qui semble ébranler les piliers de notre civilisation : le wokisme. Si on se fie aux chroniques qui pleuvent et aux politiciens en manque de combats à mener, notre liberté d’expression est assiégée par ce mouvement et sa censure. Nos universités ne peuvent plus rien enseigner.

enseigner

J’enseigne, tu éduques, il apprend

Qui d’autre est en meilleur position pour enseigner les aptitudes de communication, l’estime de soi et la santé que les parents d’un enfant? Qui est mieux placé pour lui faire ses apprentissages de base de la vie comme la cuisine et la mécanique? Qui a le meilleur lien (qu’il peut grandement renforcer) par ce genre de moment éducatif? Il faut arriver à venir à bout de cette dichotomie qui veut qu’on apprend à l’école et on s’amuse à la maison. Le milieu familial peut (et doit) être un milieu propice à l’apprentissage également.